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Passions
En arrivant au lycée, j’étais plutôt bon en sciences. On m’a naturellement
encouragé à m’orienter vers une filière S, ce que j’ai fait. Ma scolarité
s’est bien passée, et j’ai obtenu mon bac S avec mention Bien en 2020.
Suite à cela, j’ai intégré une école d’ingénieur, l’ENIM, car c’était une
voie logique pour un profil scientifique comme le mien. Mais une fois sur
place, je n’ai pas réussi à m’intéresser aux cours. Au départ, j’ai pensé
que c’était dû au contexte particulier du confinement. J’ai redoublé ma
première année, en espérant que la reprise en présentiel raviverait ma
motivation, mais ce ne fut pas le cas. Je connaissais déjà le programme, et
je ne découvrais rien de nouveau. En deuxième année, malgré un nouveau cadre
et de nouvelles matières, le désintérêt persistait.
C’est pendant un stage en gestion de projet que j’ai commencé à me poser de
vraies questions sur mon avenir. Même si l’aspect gestion m’a plu, le monde
industriel, lui, ne me correspondait pas du tout. J’ai donc pris une
décision importante : quitter la formation pour prendre une année de recul
et réfléchir sérieusement à ce que je voulais faire de ma vie.
Durant cette année sabbatique, j’ai travaillé en usine, au conditionnement
de parfums. Ce travail physique et exigeant m’a appris la valeur de
l’effort. Ensuite, j’ai travaillé comme vendeur et responsable dans une
boulangerie-pâtisserie à Angers. Cette expérience m’a permis de gagner en
responsabilité, en autonomie et en contact humain.
J’ai surtout pris ce temps pour m’écouter et identifier ce qui me passionne
réellement. Ce que je veux, c’est un métier qui me stimule, dans lequel je
puisse m’exprimer, créer, et m’investir pleinement. C’est ce cheminement
personnel qui m’a conduit vers la formation MMI, avec un objectif clair :
devenir game designer.
Les jeux vidéo ont toujours occupé une place importante dans ma vie. Avant
même d’avoir ma propre console, je jouais sur les vieilles machines de mon
père. En 2008, j’ai reçu ma première console, une Nintendo DS, avec des jeux
qui m’ont profondément marqué, comme Zelda: Phantom Hourglass. Depuis, je
n’ai jamais cessé de jouer.
Très tôt, je me suis aussi intéressé à ce qu’il y avait derrière les jeux :
leur conception, leur mécanique, leur narration. J’ai découvert RPG Maker,
puis j’ai commencé à toucher à Blender et Unity au collège. Le game design
m’a toujours fasciné, et c’est cette passion qui m’a naturellement orienté
vers le domaine aujourd’hui.
Le cinéma fait aussi partie de mes grandes passions. Je l’ai toujours
apprécié, mais c’est en 2023, grâce à l’application Letterboxd, que j’ai
commencé à le découvrir de manière plus poussée. Depuis, je me suis lancé le
défi de regarder un film par jour, et en deux ans, j’ai vu plus de 350
films. Ça a été une révélation. Le cinéma est pour moi une source
d’inspiration immense, surtout dans sa manière de raconter des histoires —
un aspect que je trouve essentiel dans le jeu vidéo.
La musique m’accompagne au quotidien. J’en écoute constamment, que ce soit
en travaillant, en créant ou simplement pour le plaisir. J’adore explorer de
nouveaux genres, découvrir des artistes, aller à des concerts et des
festivals. C’est une source d’émotions, d’idées, et parfois même de
direction dans mes projets créatifs.
Enfin, le sport a toujours fait partie de mon équilibre. J’ai pratiqué le
football pendant huit ans, le basket pendant quatre ans, puis le MMA pendant
trois ans. Ces expériences m’ont appris la discipline, l’esprit d’équipe, et
l’importance de repousser ses limites.
J’ai eu la chance de beaucoup voyager, ce qui a largement contribué à
façonner ma vision du monde. J’ai visité de nombreux pays en Europe, mais
aussi des régions plus lointaines comme le Sri Lanka en Asie, Madagascar et
le Maroc en Afrique, ainsi que les Caraïbes.
Ces découvertes m’ont permis de m’ouvrir à d’autres cultures, à d’autres
façons de vivre, de penser, de créer. J’ai aussi eu la chance de vivre deux
mois aux États-Unis, en Caroline du Nord, dans le cadre d’un échange en
début d’année 2020. Cette immersion totale m’a marqué, tout comme les mois
que j’ai passés aux Pays-Bas et en Estonie.
Chaque voyage a été une expérience unique qui m’a appris à m’adapter, à
observer, à écouter — des qualités que je considère essentielles dans un
parcours créatif.