Depuis tout petit, j'ai toujours été passionné par la construction, l'assemblage et la création de choses de mes propres mains. Je passais des heures à jouer avec des Lego, complètement absorbé à inventer des mondes, des machines ou des bâtiments. J'étais fasciné par tout ce qui touchait à l'idée de construire, d'assembler, de donner forme à quelque chose, même si je faisais finalement peu de maquettes à l'époque. Cette envie de créer ne m'a jamais quitté en grandissant ; au contraire, elle s’est approfondie avec le temps.
Quand je suis entré en école d’ingénieur, je me suis vite rendu compte que malgré tous les cours théoriques, la seule chose qui me passionnait vraiment, c’était la modélisation 3D. À travers des logiciels comme Solidworks et Creo, j’ai redécouvert ce plaisir simple et essentiel de donner forme aux idées. Contrairement aux autres matières qui me semblaient parfois abstraites ou trop éloignées de ce que j'aimais, la modélisation 3D me permettait d’être créatif tout en travaillant, et c'était ce qui me faisait vraiment vibrer.
Mais mon premier vrai contact avec la 3D ne date pas de l’école : c'était bien avant, en 2012, lorsque j'ai découvert Blender par moi-même. Je me souviens de mes débuts, un peu chaotiques face à la complexité de l'interface, mais aussi de l'excitation immense de pouvoir créer tout ce que je voulais sans limite. Petit à petit, projet après projet, j’ai progressé, souvent en autodidacte, poussé par cette envie irrésistible de construire et d’imaginer